CHAPITRE II: Histologie

Chapitre 1: Introduction.

 

 

1- Les niveaux d'organisation structurale:

          On reconnaît dans l'organisme différent niveaux d'organisation, du plus complexe vers le plus élémentaire, les systèmes (tel que le système nerveux), les appareils (ex: appareil digestif), les organes, les tissus, les cellules, et aussi des organites, des molécules (protéines, lipides, glucides).

2- Définition d'un tissu:

          C'est un ensemble de cellules qui coopèrent et forment une triple association, les tissus sont constitués de cellules et d'une substance fondamentale appelée plis communément Matrice extracellulaire.

          a) Association territoriale:               

                   Le tissu est un ensemble bien individualisé parfois même avec une limite que ce soit une membrane ou une lame basale dans le cas des épithéliums pour les isoler du tissu conjonctifs sous-jacent ou environnent.

          c) Association fonctionnelle:

                        Selon qu'il s'agisse de cellules identiques ou différentes, un tissu remplit un rôle qui est une intégration cohérente quantitative et qualitative des fonctions des cellules qui le compose.

            d) Association biologique:

                   Chaque tissu présente des caractéristiques propres, ceci est reconnu dans le renouvellement cellulaire (on l'observe dans les cultures).

3- Les tissus et les grandes familles de tissus:

 

·                     Epithéliums: - de revêtement.
                        -
glandulaire.

·                     Tissus Conjonctifs: - Tissus cartilagineux au sens propre du terme, on l'appel aussi tissu de remplissage car il remplit les vide.
                             - Tissus Osseux: tissus conjonctif devenu solide.
                             - Tissus Cartilagineux.
                                  -
Le Sang.

·                     Tissus Musculaires: - Tissus musculaires striés squelettique, ils ont la capacité de contraction "volontaire".
                                - Tissus musculaires lisses, ils pressentent des contractions "involontaires".
                                     
  - Tissus musculaires striés cardiaque: ils présentent 3 sortes de cellules : modal, cardiaque et une autre sorte de cellule.

·                     Tissus Nerveux.

 4- Les populations cellulaires libres et la lignée germinale:

          a) Cellules libres:

                   Il s'agit principalement d'hématies, les plaquettes sanguines, et granulocytes. Cette population cellulaire se distribue et se rencontre dans le sang, la moelle osseuse, ainsi que dans le thymus chez les jeunes sujets, et on peut aussi les observer dans les tissus conjonctifs ex: Les fibrocytes.

          b) Cellule de la lignée germinale:

Les Gonades : Ovaires et testicules.

Les Gonies: Ovogonies et Spermatogonies.

          A l'état normal, les gonies siègent dans les gonades. Les cellules de la lignée germinale sont appellées : Gonocytes.

 

Chapitre 1: Les relations intercellulaires.

 

1- La gamétogenèse: (mitose sperm ou ovo)

Gamètes: Ovules et spermatozoïdes. Et donc on a passage de l'information.

2- Seconde étape:

Une fécondation appelée : Caryogamie (fusion de 2 gamètes) : communication verticale chez les pluricellulaires.

La membrane plasmique possède un code pour laisser passer des protéines (endémisme, endémiques)

L'organisme repose sur la communication et l'interaction entre cellule, on a:

          a) Communication verticale: l'hérédité: transmission des caractères de l'espèce lié à la recombinaison et a la redistribution des gènes qui a lieu pendant la fécondation. (Gamétogenèse)

            b) Communication horizontale : Elle correspond au contact direct (cellule, cellule) (molécule d’adhésion et système de jonction) ou par l’action de molécules de signalisation (système nerveux central, régulation hormonale, système immunitaire et hématopoïèse) pour se à la membrane cytoplasmique des cellules cibles.

          La matrice extracellulaire emplit le vide intercellulaire et donc joue un rôle important dans le contact directes entre les cellules tant que dans les contactes molécules de signalisations et récepteur de la membrane cytoplasmique des cellules cibles.

Ø      L’identification des molécules présentes dans la matrice extracellulaire qui sont des glycoprotéines et des protéines permet d’étudier les interactions cellule - cellule et cellule - matrice extracellulaire.

La matrice extracellulaire : Elle est formée essentiellement de glycoaminoglycane et de protéoglycane qui ont une grande capacité de rétention d’eau car elles sont chargées négativement. Donc cela leur donne un rôle dans la fixation Cytokine ainsi que de moduler leur biodisponibilité (cytokine= facteur de croissance).

          On trouve ainsi des protéines fibreuse : on a 2 types :

1)      Protéine fibreuse de structure : fibre de collagène et élastique.

2)    Protéine fibreuse d’adhésion : fibronectine et la laminine.

Les fibres de collagène sont généralement rencontrées dans les tissus conjonctifs et cartilagineux, elles sont formées de tropocollagène (1prot) sécrétées par des fibrocytes et des fibroblastes.

           

          Au microscope électronique, le micro fibrilles de collagènes présente une striation horizontale due à l’alternance de bandes claires et de bandes sombres.

 

2)    Différences apicales des cellules épithéliales :

Plateau strié :

Rencontré essentiellement chez les anthérocytes (cellule de l’intestin -> essentiellement des cellules intestinales). Le plateau strié est constitué par un grand nombre de villosités rectilignes de même calibre et de même longueur disposé parallèlement et d’une manière régulière et ordonnée, ce dispositif permet d’augmenter l’absorption de la surface membranaire du pôle apical des cellules épithéliales.

          Bordure en brosse :

Observer également chez les anthérocytes au niveau du rein, il s’agit donc de micro villosités qui sont plus longues et moins régulièrement disposées que dans le plateau strié.

Stéréocils :

Elles correspondent à des micros villosités plus longues et flexueuses (elles ne sont pas rigide).

Les cils vibratiles : (voir TP histologie)

Ils permettent à certain épithélium de mettre en mouvement les éléments des cavités qui l’entourent.

Sécrétions pôlorisées des cellules épithéliales :

La membrane cytoplasmique du pôle apicale des cellules épithéliales de l’épithélium urinoirè Urothélium est asymétrique.

L’urothélium présente une différenciation apicale très particulière qui s’illustre par un feuillet externe de la membrane plasmique qui fais deux fois l’épaisseur du feuillet interne de la membrane plasmique et qui a comme faculté de permettre l’étirement et la stabilisation de la surface cellulaire.

3)    Les épithéliums de revêtement :

Ils ne disposent pas de capillaires sanguins ni lymphatiques cependant on y trouve des filets nerveux.

4)    Classification des épithéliums de revêtement :

Elle repose sur 3 critères :

*      La forme des cellules.

*      Le nombre de couches cellulaires.

*      Les différents types de différenciations apicales des cellules.

a)     La forme des cellules :

è Cellule de forme pavimenteuse.

è Cellules plates plus larges que hautes.

è Forme cubique, cellule aussi large que haute.

è Prismatique ou cylindrique, cellule plus haute que large.

b)    Nombre de couches cellulaires :

-Epithélium simple : formé par une seule couche cellulaire.

-Epithélium stratifié : ou aussi appelé pluristratifié, c un épithélium formé par plusieurs couches cellulaires.

NB : Epithélium pseudo stratifié, c’est un épithélium simple dont les cellules apparaissent comme étant en plusieurs couches alors que leur pôle basal repose sur la lame basale.

c)     Spécialisation fonctionnelle en rapport avec les différenciations apicales :

On distingue des épithéliums de protection (mécanique et chimique), des épithéliums d’échanges, épithéliums d’absorption, d’excrétion,et épithélium de mouvement de sécrétion .

          d) Quelque exemple d’épithélium pavimenteux :

     Epiderme : c’est un épithélium pavimenteux, stratifié, chératinisé, de protection et de réception.

     Epithélium oesophagien : c’est un épithélium pavimenteux non chératinisé, c’est un ensemble de protéines mécaniques (???).

    Epithélium gastrique : c’est un épithélium prismatique simple à cellules qui ont un pôle muqueux fermé, c’est un ensemble sécrétoire de protection chimique.

    Epithélium intestinal : c’est un épithélium prismatique simple, les anthérocytes présentent un plateau strié, et des cellules muqueuses caliciformes, leur rôle est l’absorption.

    Epithélium respiratoire : c’est un ensemble prismatique pseudo stratifié avec des cils et des cellules muqueuses caliciformes, leur rôle est le mouvement.

    Epithélium de la trompe utérine : c’est un épithélium prismatique simple cilié avec des cellules glandulaires et c’est un épithélium de mouvement.

    Endothélium des capillaires : qu’en à lui, c’est un épithélium pavimenteux simple, et c’est un épithélium d’échange.

 

 

 

 

 

 

 

III- EPITHELIUM GLANDULAIRE :

          Les cellules épithéliales glandulaires sont semblable à celle des épithéliums de revêtement mais elles sont caractérisée en plus par la secrétions.

 

1)      Sécrétion : On rencontre les cellules glandulaires groupées en amas de forme et de volume variés. La sécrétion est un phénomène cellulaire ordinaire. La cellule exporte en dehors de son cytoplasme des molécules qu’elle synthétise et cela par deux manières intracellulaires. 

a.    La voie constitutive : c’est la voie la plus commune, et elle est caractérisée par la présence d’un flux de vésicules de transport golgiennes qui vont gagnées la membrane plasmique de la cellule et de ce faite leur membrane fusionne et s’incorpore avec celle de la membrane plasmique, donc elle assure son renouvellement alors que son contenu va être rejeté dans l’espace extracellulaire= exocytose. Le contenu vésiculaire est constitué de protéines solubles (des protéoglycanes, glycoprotéines de la matrice extra cellulaire, ils peuvent être aussi des enzymes, des molécules de signalisation, et également des facteurs de croissance). Les produits sont déversés dans l’espace extra cellulaire.

b.    La voie régulée : C’est la voie propre aux cellules sécrétrices (qui sont spécialisées dans l’activité sécrétoire), Par exemple quelque cellules du tissu conjonctif comme: les fibroblastes (blaste= cellule jeune) è fibres de collagènes, élastiques… etc. On peut la trouver aussi chez les cellules musculaires, et même les cellules nerveuses. On appel cellule glandulaire les cellules sécrétrices de nature épithéliales. Ces cellules glandulaires peuvent être isolées dans un épithélium de revêtement (cas des cellules muqueuses caliciformes) où elles peuvent être groupées en amas plus ou moins volumineux portant le nom : Epithélium glandulaire ou glande. Dans ce cas là la sécrétion régulée et déclenchée par un signal qui peut être une hormone ou bien un neurotransmetteur.

 

 

 

2)    Histogénèse :

    Les épithéliums glandulaire se forment à partir des épithéliums de revêtement, c’est le cas des glandes Sudoripare, les glandes sébacées qui sécrètent le sébum (il lubrifie les poils et les plumes) et associé à la sueur il permet de former un film qui va permettre la thermorégulation du corps des mammifères. On a aussi les glandes mammaires. C’est 3 glandes ont une origine ectodermique. Les glandes digestives sont endodermiques alors que la corticosurrénale a une origine mésodermique. Certaine glandes sont identifiables tel que le foie, le pancréas, les testicules, l’ovaire,… etc. Par ailleurs il y a des glandes qui ne sont identifiables qu’au microscope c’est le cas des cellules gastriques et les glandes œsophagiennes, intestinales, et aussi les glandes trachéales.

 

3)    Les glandes exocrines :

a.      Forme du canal et la portion sécrétrice :

On peut distinguer des glandes simples (avec un seul canal d’évacuation –excréteur-) ou bien composées (canal d’évacuation ramifié). Les glandes tubuleuses (portion sécrétrice sous forme de tube allongé), les glandes acineuses (portion sécrétrice en forme de sphère à lumière réduite) ou les glandes alvéolaires (portion sécrétrice en forme de sac arrondi à lumière importante). On peut rencontrer des formes combinées entre les formes des canaux excréteurs (tubuleux acineux simple ou ramifié… etc.) On peut aussi rencontrer des exceptions où le canal excréteur est absent comme: la glande muqueuse caliciforme.

b.    Nature de la sécrétion :

-         Les cellules séreuses : sont des cellules exocrines sécrétant des protéines enzymatiques tel que la trypsine, l’amylase, la pepsine… etc. On les rencontre dans le pancréas (cellules acineuses), elles constituent les principales cellules de l’estomac, et les principales cellules parotidiennes. Ces cellules se caractérisent par un développement important du REG, une nucléole volumineuse, un appareil de golgi important, et présence de vésicules de sécrétion.

-         Les cellules muqueuses sécrétant le mucus substance visqueuse riche en protéoglycanes (glycoamyloglycane), exemple des cellules caliciformes qu’on rencontre dans l’épithélium gastrique, dans le tube digestive, dans l’arbre trachéo-bronchite et le tractus uro-génital. Se sont des cellules à pôle muqueux fermé.

-         On peut rencontrer un certain nombre de glandes qui ne sont ni séreuses ni muqueuses mais des produits qui peuvent contenir des lipides (sébum, le lait, la bile) ou encore des ions H+ et Cl- (Les cellules bordantes des glandes Fundiques de l’estomac).

 

c.     Le mode de sécrétion :

-         Le mode MEROCRINE : c’est le plus commun et l’extrusion du produit se fait par exocytose.

-         Le mode HOLOCRINE (HOLO= entier et total) : Se sont principalement les glandes sébacées où les cellules sont éliminées avec leur produit de sécrétion qui est lipidique. (le sébum remplit entièrement le cytoplasme cellulaire).

-         Le mode APOCRINE : Se sont principalement les glandes mammaires et certaine glande sudoripare (c’est-à-dire au niveau des aisselles et des entrejambes) le produit de sécrétion est éliminé avec la couronne du cytoplasme qui les entourent et qui se détache du reste de la cellule.

4)    Les glandes endocrines :

Le plus souvent les glandes ou les cellules glandulaires se disposent  en cordons (travées = îlot) exemple des glandes surrénales, on peut les rencontrer également dans le stroma conjonctif en général qui contient beaucoup de capillaires au vaisseaux sanguins. C’est le cas des glandes interstitielles ou des glandes diffuses (rencontrer au niveau du testicule). La disposition des cellules glandulaires peut être sous forme de follicules, c’est le cas des glandes vésiculeuses ou vésiculaires exemple de la glande thyroïdienne. Dans le cas d’une glande endocrine, le produit de sécrétion est appelé hormone qui passe dans la circulation sanguine pour aller agir en temps que signale sur une cellule cible située plus ou moins loin. 

a.    Glandes hydrosolubles : (hydrophiles)

Se sont des cellules qui ont les même caractéristiques que les cellules des glandes exocrines secrétant des protéine, les hormones hydrophiles sont soit des peptides, polypeptides, protéines et également de petites molécules tel que les amines biogène ex : l’adrénaline. Les récepteurs de ces hormones sont situés dans la membrane plasmique des cellules cibles qui sont liés à des systèmes ou complexes de transductions (passage – conduction) qui activent à leur tour d’autre enzymes.

b.    Glandes hydrophobes :

Se sont des hormones qui diffusent librement à travers la membrane plasmique et se lient à des récepteurs intra nucléaires. Il s’agit des hormones stéroïdiennes tel que la progestérone, l’estrogène, testostérone, hormone thyroïdienne…etc. Une fois activé, les récepteurs nucléaires se lient à l’ADN et modulent la transcription de certains gènes dans la cellule cible. La cellule stéroïdienne se caractérise essentiellement par un réticulum endoplasmique lisse très abondant, des mitochondries à crêtes tubulaires et non lamellaires qui sont nombreuses (les mito.), et aussi des liposomes (lipo= lipides, somes= vésicules).

c.     Neuro-hormone :

Il s’agit d’une particularité où certaine cellule nerveuse (les neurones) présentent les même propriétés des cellules épithéliales. Se sont des cellules qui sont situées au niveau de l’hypothalamus, et on distingue deux groupes :

-         Certains neurones sont situés latéralement dans l’hypothalamus : Ils sécrètent des neuro-hormones hypophysiotrope (trope= phile) qui par voie sanguine, stimulent (libérine – releasing hormone) ou freinent (statine – inhibition factor). La sécrétion des hormones adéno-hypophysaire (Fsh, Lh).  

-         Il s’agit des neurones situés dans le noyau supra optique et para ventriculaire – Ils sécrètent des hormones dites post-hypophysaire (ex : la vasopressine).

d.    Les cellules neuroendocrines :

Se sont des cellules qui forment un système endocrinien diffus secrétant de nombreux neuropeptides et d’amine biogène, les cellules sont dispersée principalement dans les épithéliums de revêtement digestif et respiratoire ainsi que dans les glandes digestives.

                               

 

CHAPITRE 4 : TISSUS CONJONCTIFS

1) Définition :

          Un tissu conjonctif est un tissu qui provient du mésenchyme embryonnaire et qui assure les fonctions de nutritions, de défense (macrophage) et l’élaboration de substances.

2) Caractères généraux :

          Les tissus n’ont pas une forme spéciale, se sont des polymorphe mais ils sont constitués de trois éléments qui sont les cellules, la substance fondamentale et les fibres. La proportion de ces 3 éléments l’un vis-à-vis de l’autre nous permet d’avoir plusieurs types de tissus conjonctifs. Les tissus conjonctifs présentent une grande plasticité c’est-à-dire qu’ils peuvent se substituer dans le cas de problème d’ordre pathologique ou bien physiologique, en plus on rencontre ces tissus dans la totalité de l’organisme.

3) Les éléments constitutifs des tissus conjonctifs :

·        Substance fondamentale :

C’est une substance très homogène, amorphe et qui occupe les espaces entre les fibres et les cellules, elle constitue le milieu extra cellulaire à travers lequel les matériaux venus du sang, migreront pour assurer la nutrition des structures que le tissu conjonctif soutient. Cette substance fondamentale est composée de substance de synthèse des cellules conjonctives telles que les micopolysaccharides et les glycoprotéines (produit des fibrocytes). Elle est composée de protéine de synthèse exogène provenant essentiellement du plasma sanguin ainsi que des produits du catabolisme.

·        Les fibres :

On a deux types de fibres conjonctifs (différence au niveau de la structure) :

-         Les fibres élastiques.

-         Les fibres de collagène.

-          

a) Les fibres de collagène :

                   Elles peuvent être mises en évidence par traitement à l’eau chaude il donne de la gélatine, se sont des fibres qui donnent aux tissus une grande solidité et une résistance aux tractions à toute les forces mécaniques qui agissent sur le tissu. Ex : les ligaments, les tendons et même le derme. Les fibres de collagènes se présentent en rubans ou en cylindre de 1 à 5  micromètre de diamètre et d’une  longueur indéterminée non anastomosées extensibles  mais non élastiques. Elles sont constituées par des faisceaux de fibrilles unies les unes aux autres par une substance inter cellulaire de nature  mucopolysaccharidique et limitée par une membrane ou gène de Henlé. Ces fibres de collagène s présentent une particularité de structure se sont les fibres de Réticulines qui présentent la même structure mais de taille plus fine (diamètre de 0,2 à 2 micromètre) le plus souvent disposées en réseaux dont les éléments sont de différentes tailles mais peuvent se diviser et s’anastomoser.

          b) Les fibres élastiques :

                   Se sont de longues fibres de faible diamètre (diamètre 0,2 à 2 micromètres) qui peuvent s’anastomoser extensibles très réfringentes, peuvent former des lames ou des plaques, leur protéine de structure s’appelle Elastine.

 

 

 

 

 

 

 

                                                                                                              

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

- Les populations cellulaires -

 

 

Les globules rouges (Erythrocyte) :

Se sont des cellules anucléées de forme biconcave (vue de profil), elles ont le rôle de garder en fonction un pigment respiratoire qui est l’hémoglobine. Elle représente un tiers du poids total de la cellule et l’énergie nécessaire à son bon fonctionnement provient de la glycolyse. Leur membrane plasmique est revêtue d’une couche de polysaccharides qui est un support des antigènes  qui vont déterminer la nature génétique du sang (A, O, B, AB). La durée de vie des globules rouges dépend de la proportion d’enzyme qui se trouve dans le cytoplasme et chez l’homme elle est environ de 120 jours.

 

Les plaquettes Sanguines (thrombocyte) :

     Se sont des fragments d’une grande cellule qui est la mégacaryocyte, elles sont anucléés et comporte beaucoup d’organites, elles jouent un rôle dans l’hémostase par la coagulation du sang. 

Les Globules Blancs (Leucocytes) :

    Monocyte : se sont de grandes cellules migratrices, leur origine est la moelle osseuse, elles ont un seul grand noyau, elle se différencie en macrophage (cellule poubelle) qui ont un pouvoir de phagocytose grâce à un system vacuolaire très développé.

      Les Granulocytes : Se sont des cellule qui ont un seul noyau mais il est multi lobé et ces lobes se de forme et de taille différente, on a :

          Les neutrophiles : On les appel aussi microphage de Metchnikov, elles ont une action local dans l’immunité, car elles sont capable de phagocytose, mais la dégradation est partielle et elle est finie par les macrophage. 

          Les éosinophiles : (acidophiles) Elle joue un rôle dans la sensibilité retardée et dans la défense contre les tumeurs. Leurs granulations comportent des protéines qui permettent la dégranulation des grain des mastocyte ce qui permet la diffusion de l’histamine qui augmente la vasodilatation et la perméabilité des vaisseaux sanguin.

          Les basophiles : elles sont la cause des allergies et de la sensibilité immédiate. En plus de l’histamine, elles ont de l’héparine qui est un  important anticoagulant et qui augmente les métabolismes de graisse dans les vaisseaux et il y a aussi la sérotonine qui est un vasoconstricteur. 

 

 

 

      Les Lymphocytes : Se sont des cellules immunitaires qui ont un grand noyau et leur différentiation fonctionnel se passe lors de leur passage par la moelle osseuse è Lymphocyte B soit par leur passage dans le thymus è Lymphocyte T. Elles ont sur leur membrane des récepteurs qui vont permettre de reconnaître les antigènes.

 

 Lymphocyte B : Se sont des cellules qui ont un rôle dans l’immunité humorale et ils ont des anticorps membranaires (immunoglobuline) et qui sont capable de reconnaître les antigènes, elles se différentient en plasmocytes où les récepteurs membranaires disparaissent pour laisser place à des anticorps intra cytoplasmique.

 Lymphocyte T : Se sont des cellules responsable de l’immunité cellulaire, Elles reconnaissent les antigènes partiellement dégradés des cellules cibles. Si l’intrus est exogène Les lymphocytes T reconnaissent les fragments de protéines et de peptides antigènes où même des virus comme le SIDA. Et ils émettent des médiateurs qui permettent de stimuler les macrophages, les microphages et même les lymphocytes B. Dans le cas ou l’antigène est endogène comme des molécules ou des cellules anormales cas des cellules cancéreuses, le destruction de la cellule se fait dans sa globalité et est total.

 

IV-  L’hématopoïèse :

    La disparition permanente des cellules sanguines implique une production continue de cellules nouvelles. On admet que toute les cellules ont pour origine un pool (groupe) de cellules souches multi potentielles qui par un double processus de différenciation et de maturation conduisent à des formes adultes morphologiquement et fonctionnellement différentes, cette maturation cellulaire se fait selon un mode exponentiel qui augmente le nombre de cellules fabriquées. Chez l’adulte la moelle osseuse active, assure la totalité de l’hématopoïèse à l’exception des lymphocytes T qui sont formés dans le Thymus.

 

a)     Les compartiments cellulaires de l’hématopoïèse :

Compartiment des cellules souches totipotentes : Se sont des cellules auto renouvelable qui garantissent en permanence la production cellulaire au cours de la vie de l’être vivant.

 Compartiment des cellules « précurseurs » aussi nommé cellules commises ou déterminée : C’est un compartiment très prolifératif, il est soumis à la régulation des protéines.

 Compartiment des cellules en voie de maturation : à son niveau, au moins pour la ligné granulocytaire intervient un dernier mode de régulation qui permet les mobilisations rapides des réserves de granulocytes et assure la réponse aux besoins de l’organisme.

b)    Les Cellules souches et les processus de différentiation :

 Cellule souche multipotente : (C.F.U.S è Unité de formation des colonies de cellules souches.) Il s’agit de cellule auto renouvelable, leur pool est constant dont 50% à 90% et ne passent en activité que si un besoin cellulaire survient.

La différenciation des cellules souches : Ce sont des cellules précurseurs qui existent dans la moelle osseuse mais de morphologie inconnu. On constate :

 La ligné rouge : C.F.U.E Unité de formation des colonies de cellules érythrocytes è Qui contient un facteur plasmatique érythropoïétines peut induire à se différencier en pro érythrocytes.

 La C.F.U.D : c’est la ligné granulocytaire, et monocytaire dont les facteurs d’activation ou d’inhibition est inconnu. C’est le même cas pour les lignés granulocytaire et éosinophile  et mégacaryocytaire (CFUMg). Concernant la ligné de lymphoïde, il semble se différencier à partir de la cellule souche multipotente des cellules précurseurs simplement, le lymphocyte n’est pas le point final d’une production, sa stimulation (par un antigène) il se transforme en immunoblaste (B et T) de taille plus grande avec un noyau contenant peu d’hétéro chromatine et un large noyau et nucléole. L’augmentation des polyribosomes pour les immunoblastes (T) ou de l’ergastoplasme (REG) pour les immunoblastes (B). Ces cellules se différencient en plasmocytes (immunoblaste B) soit en petit lymphocytes effecteurs (immunoblaste T). 

 

Proposé Par R. Salah Cherif
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